France, 1907 : Nuit ; argot des voleurs, de l’argot espagnol sorna.
— Belle fichue vie que d’avoir continuellement le taf des griviers, des coques, des rousses et des gerbiers, que de ne pas savoir le matois si on pioncera la sorgue dans son pieu…
(Mémoires de Vidocq)
La grande sorgue, la mort.
Ça t’étonn’ ?… ben, vrai, tu m’épates !
C’est la vi’… faut porter l’licou
Tant qu’on tient un peu su’ses pattes
Et tant qu’on peut en foute un coup,
Et pis après, c’est la grand sorgue.
Toi, tu t’en iras chez Maquart.
Moi, j’irai p’t’êt’ ben à la morgue,
Ou ben ailleurs… ou ben aut’ part.
(Aristide Bruant, Dans la Rue)
Se refaire de sorgue, souper.
— Si au lieu de pitancher de l’eau d’aff nous allions nous refaire de sorgue au Lapin Blanc ?
(Eugène Sue, Les Mystères de Paris)